C’EST fait. L’Ecole polytechnique de Technologia devient l’Université privée de Fès (UPF). L’autorisation de cette nouvelle appellation vient d’être ratifiée par Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Formation scientifique et de la Recherche. Fès est dotée ainsi du premier campus universitaire privé.
Cinq ans après son ouverture, l’institution a présenté un dossier solide au ministère, répondant à toutes les exigences de qualité d’un enseignement moderne aux normes internationales. Orientée vers les métiers de l’avenir, elle propose aux bacheliers la possibilité d’intégrer quatre grandes écoles d’ingénieurs, de management, de tourisme, d’architecture et du bâtiment dans un espace (12.000 m2) équipé aux dernières technologies de la formation et de l’enseignement supérieur. Son initiateur, Somagef, un groupe qui a à son actif 25 ans d’expérience dans la formation et les nouvelles technologies, assure également les classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs et de commerce. Pour Mohamed Aziz Lahlou, son président, «Technologia a démarré en 2006 et s’est vite imposée comme l’un des établissements leaders dans le secteur de l’enseignement supérieur privé de la ville de Fès». A ce jour, elle a déjà formé plus de 300 lauréats dans un certain nombre de spécialités d’ingénierie et de management qui se sont bien insérés dans différents secteurs d’activités économiques au Maroc (BMCE Bank, Banque Populaire, Webhelp, Dell, SQLI, Atos Origin, Locke Engineering, Triumph…) ou à l’étranger (Orange au Sénégal, Alshaya Company à Dubaï, Teletech aux USA…). Par ailleurs, l’UPF a établi des conventions avec nombre de partenaires académiques internationaux (Université Paris 13, Université du Littoral – Côte d’Opale, Université de Picardie – Jules Vernes, ESIEE Amiens, Groupe Sup de Co – Amiens,…) et socioéconomiques de premier plan (Renault Maroc, Souriau Maroc, Yazaki,…).
Forts de cette expérience et de ces acquis, les promoteurs de cette université ont décidé de la placer dans un cadre mieux approprié. «L’objectif est d’aller encore plus loin dans la diversification et l’enrichissement de son offre de formation et dans l’amélioration de la qualité de ses formations». Ce cadre n’est autre que celui d’université privée tel que prévu par la loi 01.00 portant organisation de l’enseignement supérieur au Maroc. L’UPF avait satisfait à un cahier des charges draconien, arrêté par le ministère de l’Enseignement supérieur, notamment en créant et en accréditant un certain nombre de nouvelles filières de formation et en réalisant une importante extension de ses infrastructures. Lesquelles ont porté la capacité d’accueil de l’université à 2.640 places physiques. «Nous avons consenti un investissement de 100 millions de DH pour mettre en œuvre notre projet», précise Lahlou.
Située sur la route d’Aïn-Chkef sur un terrain de 1,5 ha, avec plus de 12.000 m2 de surface couverte, l’université accueille aujourd’hui 4 établissements, et 15 laboratoires scientifiques. Elle met à la disposition de ses étudiants, en plus d’un terrain de foot professionnel, une salle omnisports, une piscine couverte, un amphithéâtre professionnel de 300 places et une infothèque.
Source : http://www.leconomiste.com/article/914487-daoudi-autorise-une-premi-re-universit-priv-e-f-s