« Le seul mauvais choix est l’absence de choix» nous dit Amélie Nothomb. Et pour cause, l’absence de choix relève d’une certaine peur chez le concerné.
Pour aller droit au but, il s’agit de parler de l’orientation universitaire des étudiants, qui se trouve parfois non choisie. Manque de connaissance, manque de recherche, nombreuses sont les causes mais unique est la conséquence : celle de passer à coté de ce que l’on aime vraiment.
Car en effet, alors que certains élèves ; les plus brillants en l’occurrence font un choix généraliste, qui leur permet « d’ouvrir toutes les portes » d’autres moins brillant se contentent de « ce qui reste » et laissent leurs bulletins scolaires décider à leur place.
Ce qu’il est important de savoir c’est que quelles que soient les capacités académiques de l’élève, il est nécessaire que ce dernier se construise un projet professionnel en accord avec ses passions, ses envies et surtout en accord avec sa personnalité. Qu’il soit bon ou moins bon, celui-ci doit se donner tous les moyens de réussir son orientation, en faisant notamment appel au maximum de conseils, en établissant une liste de ses centres d’intérêts et en distinguant ses forces de ses faiblesses.
Même si certains domaines restent toujours plus privilégiés par la société, il n’en résulte pas forcément une réussite de l’élève. Car la passion motive et encourage tandis qu’un choix imposé, subit ou pire encore, un choix effectué pour le seul prestige n’est pas forcément concluant.
La clé se trouve dans la motivation puisque celle-ci mène réellement vers la réussite. Il faut donc effectuer un choix pour son orientation et non pas le subir. Qu’il s’agisse du choix de filière au lycée, au choix des études après l’obtention du bac, le plus important reste de ne pas s’autocensurer, sans pour autant sortir de la rationalité bien sur. L’audace est une chose mais nos choix d’orientation doivent malgré tout rester logiques et s’adapter à la nature de nos capacités réelles.