Durant notre enfance, nous avons dû entendre cette question une dizaine de fois ; ou même beaucoup plus ; et nous avons tous répondu à un certain âge par policier et maîtresse. Quelques années plus tard nous avons compris que le rêve ne se limitait pas à ces deux métiers très fascinants pour les mômes de dix ans mais que pour réussir sa vie il fallait être médecin, pilote ou ingénieur. Nous avons tous vécu avec ce rêve des années et des années, quelques-uns se sont retrouvés face à la triste réalité avec la note de la 1ère année du baccalauréat sous les yeux, d’autres ont poursuivi leur rêve une année de plus et une troisième catégorie l’ont pourchassé jusqu’au bout.
Ce qui m’intéresse le plus, c’est les deux premiers groupes, ceux qui ont renoncé à leur rêve à cause des notes du baccalauréat et impérativement des seuils imposés par les grandes écoles. Ceux qui après l’obtention de la fameuse attestation du baccalauréat, se dirigent à la faculté comme dernière issue de secours et la considèrent comme la plus maudite des systèmes éducatifs.
A travers tous ce blabla, qui pourrait vous paraître inutile, je voudrai m’adresser à ces milliers de jeunes qui pensent que leurs allés-retours à la faculté ne servira à rien, tous ceux qui ont été ou qui seront victimes des seuils des présélections et qui verront leur rêve s’effondre d’un seul coup : certes les diplômes délivrés par les grandes écoles sont la clé pour se faire une carrière mais en revanche il ne faut pas oublier que de nos jours les CV ne reflètent plus le vrai niveau, en d’autre termes il faut apprendre à travailler sur soi, s’auto-former et ne pas se limiter à ce qu’on apprend dans les classes et les amphis .
Bref, pour pouvoir trouver sa place entre le grand nombre de jeunes diplômés à la recherche du travail et suivre le développement technologique et économique de notre pays nous devons mettre nos échecs de côtés, apprendre à se motiver et surtout faire du simple étudiant un diplômé de haut niveau.