Le monde est arrivé au bout du rouleau et il faut bien réfléchir en commun aux alternatives possibles.
Tel un prophète, Jean-Luc Mélenchon dévoile sa vision pour un monde post-capitaliste.
Intervenant à HEM, il appelle à un débat ouvert où chacun peut exprimer son avis sans endoctrinement ni tutelle de qui que ce soit.
Les alentours de l’école HEM étaient animés contrairement plus qu’à l’habitude de ce quartier jouxtant la route des Zaers à Rabat. Camardes, journalistes, socialistes, militants, étudiants, enseignants, bref ils étaient nombreux à faire le déplacement pour assister «religieusement» à la conférence de presse qu’animait Jean-Luc Mélenchon, le fondateur du Parti de Gauche, au terme d’une visite qui l’a mené en Tunisie, en Algérie et, enfin, au Maroc.
Beaucoup d’ailleurs ont rebroussé chemin faute d’espace dans l’amphi de l’école. En effet, les plus assidus, ont dû se contenter de suivre l’intervention sur écrans interposés à partir des salles de cours de l’école. Et Dieu sait combien les chaises pour élèves sont inconfortables ! Mais, passons !
Ce soir là donc, Jean-Luc Mélenchon devrait animer une conférence mais, chassez le naturel, il revient au galop ! C’est debout que le «Tribun du peuple », comme il est fier de se qualifier, a traité la thématique: «L’écosocialisme pour réinventer la politique», dans une conférence aux allures de meeting politique.
«Je ne vais pas réinventer la politique ! C’est comme si je disais que j’allais réinventer l’amour ! En revanche, comment réinventer le bloc progressiste. Il est plus question de repenser l’action politique en phase avec le contexte que nous vivons», précise d’emblée le conférencier.
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