Elle s’est associée avec plusieurs institutions européennes
Mobilité, programmes de formation et recherches au menu
Créée en 2006 en tant qu’établissement d’enseignement supérieur privé et promue au statut de la première université privée depuis 2013, l’Université privée de Fès (UPF) compte désormais parmi ses partenaires plusieurs universités européennes. «Nous avons plusieurs liens de coopération avec les universités de Lorraine, Grenade, Picardie Jules Verne, Paris 13, Littoral Cote d’Opale, et le CNAM de Paris, etc», indique Mohamed Aziz Lahlou, président de l’UPF. Et d’ajouter: «Ces conventions de coopération nous permettent la mobilité des enseignants et des étudiants dans les deux sens, la mise en place de programmes de formation continue et la double diplômation pour certaines filières». L’UPF inscrit dans ses missions fondamentales de formation et de recherche, le rapprochement des disciplines et le déploiement de formations participant à la construction d’une société qui valorise la réflexion, l’ouverture, l’interdisciplinarité et l’innovation. C’est ainsi qu’elle multiplie les contacts et les relations à l’international et avec tous les acteurs du monde académique et professionnel et mène des partenariats étroits avec les universités de la Région Fès-Meknès. «Dans une démarche d’amélioration continue, ces acteurs académiques et socio-économiques imprègnent le fonctionnement même de l’université à travers leur statut de membres du conseil de l’UPF», explique son président. Le but étant de mettre en œuvre des objectifs en cohérence avec la stratégie de développement touchant à la formation, la recherche, la vie étudiante, le rayonnement à l’international, la gouvernance de l’université, etc. La stratégie de développement de l’UPF inclut également dans son programme d’action, la dimension environnementale. Elle veut être un acteur responsable et citoyen par la mise en œuvre d’une stratégie globale d’amélioration continue de la qualité de vie. Celle-ci passera par un programme d’actions ambitieux de développement durable et de responsabilité sociétale basé, dans un premier temps, sur la gestion du transport, de l’eau, de l’énergie et des déchets, et dans un deuxième temps, sur l’intégration des principes du développement durable au sein des formations dispensées.
Côté formation, l’UPF propose plus de 15 filières comme le génie civil, le génie de l’automatisme et de l’automatique, le génie informatique, les métiers du bâtiment, de l’architecture d’intérieur et du design, le management, le marketing, la comptabilité & finance, la logistique et distribution, etc. Chacune de ses formations a pour objectif de mener l’étudiant sur la voie de la réussite du diplôme visé dans le cadre de son projet professionnel et personnel. Enfin, en matière de recherche, l’UPF intensifie son action. «Les premiers résultats probants dans ce cadre ont été l’organisation de plusieurs manifestations scientifiques au sein de notre université et la participation de nos enseignants chercheurs à des manifestations scientifiques nationales et internationales, ayant permis la publication des résultats de recherches scientifiques effectuées au sein de l’UPF», conclut Lahlou.
Et cherche la reconnaissance
2016 est une année charnière pour l’UPF. Ses responsables se mobilisent pour mettre en place de nouvelles structures et améliorer l’organisation de leur université et son fonctionnement aussi bien sur le plan administratif que scientifique et pédagogique. Ainsi, au niveau de la gouvernance, l’UPF s’est dotée d’un nouvel organigramme. Par ailleurs, une cellule d’audit et d’assurance qualité a été constituée. Elle a notamment pour missions de procéder à une auto-évaluation annuelle de toutes les activités de l’université, et de mettre en place un système de management de la qualité afin d’améliorer l’efficacité et le rendement de ses différentes structures. Elle doit œuvrer pour rationaliser et rendre plus fluide la circulation de la documentation et de l’information au sein de l’université. Sur le plan des ressources humaines, un effort considérable a été consenti pour renforcer le staff administratif et les équipes pédagogiques. Grâce à cette mobilisation, l’université est résolument engagée sur la voie de la reconnaissance officielle par l’Etat, ce qui ouvre la voie à l’équivalence automatique des diplômes délivrés par l’UPF et à la mobilité de ses étudiants vers les universités publiques.
Source : L’economiste